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vendredi 17 septembre 2010

L’incroyable actualité Sociale de la semaine du 13 Septembre 2010

 

Pendant que le gouvernement se chamaille avec tout les monde, l’Europe, l’opposition, les français, les journalistes, ses propres rangs… L’économie, elle, ne s’arrête pas et, jugez plutôt, cela ne s’arrange pas du tout. Même au plus fort de la crise nous n’avons vu autant de nouvelles sociales en majorité négatives en une seule semaine… Hallucinant !

Champagne : grève illimitée chez Piper-Heidsieck

Qui a dit que le champagne ne connaissait pas le crise ? Alors que les vendanges viennent de commencer dans le vignoble champenois, quelque 80 salariés de la maison rémoise Piper-Heidsieck ont décidé d'engager une grève illimitée pour dénoncer les modalités d'application d'un plan social touchant un quart des effectifs. Jamais une maison de champagne n'avait encore annoncé ce type de mesure.

En février, invoquant une baisse de 42% de son chiffre d'affaires depuis mars 2009, la direction de Piper-Heidsieck avait ouvert d'un premier plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui prévoyait la suppression de 45 postes, principalement en production, sur les 160 que compte la maison de champagne, qui appartient depuis 1988 au groupe Remy Cointreau. La direction régionale du travail avait rejeté ce plan à la mi- mars, selon «L'Union ». Un nouveau plan prévoit, lui,  la suppression de 39 postes.

«La direction propose à présent l'étalement des départs volontaires jusqu'en 2013 contre un gel des salaires et un blocage des intéressements. C'est un chantage au maintien à l'emploi inacceptable», a expliqué Patrick Leroy, le secrétaire général du syndicat CGT du champagne. «L'expérience montre que quand les salariés renoncent à leurs avantages, ils sont quand même licenciés», a poursuivi le syndicaliste.

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311 emplois supprimés chez Goss

Ça sent la fin chez Goss. Réuni hier matin dans la cour de l’usine de Montataire, le personnel du premier fabricant mondial de rotatives a appris officiellement la nouvelle qu’ils redoutaient depuis des mois. Un plan social, baptisé pudiquement plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), va être mis en place à partir du 24 septembre. Au menu : la suppression de 311 emplois sur les 623 salariés que compte le site oisien.

Et si les ateliers vont être plus durement touchés, tous les services sont concernés. Les salariés ont écouté leur directeur, Théo Buchmeyer, pendant une petite demi-heure, puis se sont dispersés sans un bruit. Comme sonnés par la rudesse de l’annonce (lire encadré). « On s’attendait à quelque chose, mais pas à 50% du personnel », confirme William Paris, représentant du personnel au comité d’entreprise. « Nous déplorons les conséquences que ce projet entraînera pour les salariés concernés, mais c’est une mesure nécessaire en réponse aux conditions du marché », a assuré Jochen Meissner, président de Goss International dans un communiqué.

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L'APEC, menacée par la concurrence, se met en grève

Le marché du reclassement des cadres s'est ouvert à la concurrence avec les nouvelles règles européennes.

Un front syndical aussi large ne s'était pas vu depuis "vingt ou vingt-cinq ans", aux dires d'un ancien. D'autres rétorquent qu'il faut remonter à octobre 2001.

Une chose est sûre : en appelant les 900 salariés de l'Association pour l'emploi des cadres (APEC) à faire grève, vendredi 17 septembre, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT et FO ont pris une initiative rare qui manifeste la profondeur de leur inquiétude. "Nous sommes dans une période critique", souligne un tract portant les logos des cinqconfédérations. Si la direction ne change pas de stratégie, "l'APEC n'aura plus de raison d'être".

Depuis sa création en 1966, l'organisation paritaire, co-administrée par le patronat et par les syndicats, a développé de nombreuses missions : accompagnement des entreprises dans leurs recrutements de cadres, conseils auprès de ces deniers "dans la gestion de leur évolution professionnelle", réalisation d'études sur l'emploi et les salaires, etc.

Durant des années, l'APEC a entretenu une relation de "cotraitance" avec l'ANPE : les cadres à la recherche d'un emploi pouvaient alors être aiguillés vers l'APEC. A l'heure actuelle, l'association dispose d'un budget substantiel (130 millions d'euros en 2010) qui provient pour près des trois quarts d'une cotisation obligatoire réglée par les cadres et par leur employeur.

Cet ordonnancement vient de voler en éclat du fait des règles européennes sur la concurrence. Désormais, l'APEC est confrontée à des opérateurs privés sur le marché du reclassement des cadres. Fin avril, Pôle Emploi a clos un appel d'offres afin d'attribuer des "marchés de services d'insertion professionnelle" au profit des chômeurs cadres. L'APEC n'a remporté que 22% des lots, le solde tombant dans l'escarcelle de plusieurs sociétés telles que Ingeus, Adecco, Randstad, etc.

Lire la suite sur Le Monde.

Lejaby: des salariées campent au siège pour protester contre un plan social

Une cinquantaine de salariées en grève du fabricant de lingerie Lejaby ont passé la nuit de jeudi à vendredi sur le site du siège de l'entreprise, près de Lyon, pour protester contre un plan de restructuration annoncé pour la mi-novembre, a indiqué la CGT.
"Certaines ont dormi dans des tentes installées dans la cour et d'autres à l'intérieur des locaux du siège, sur des cartons à même le sol.

On compte bien rester" les nuits suivantes, a déclaré vendredi à l'AFP Janine Caillot, déléguée CGT, en précisant que "les négociations avec la direction étaient bloquées".
Arrivées jeudi au siège, à Rillieux-La-Pape (Rhône), des sites de production de Bellegarde-sur-Valserine et de Bourg-en-Bresse dans l'Ain et du Teil en Ardèche, les grévistes, qui sont au total une centaine selon les syndicats, réclament le maintien de leur emploi ou à défaut une prime supralégale de 70.000 euros.
"La direction nous a proposé ce matin (vendredi) lors d'une réunion une hausse de 7.000 à 10.000 euros de la prime supralégale, ce que les salariées refusent évidemment", a ajouté Mme Caillot.
Contactée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité faire de commentaires.
La direction de Lejay, dont l'actionnaire est le groupe autrichien Palmers, avait annoncé le 1er avril dernier son intention de supprimer 197 postes sur 653 et fermer trois sites de production en France dont son berceau historique de Bellegarde-sur-Valserine, pour produire à moindre coût à l'étranger.

A lire sur Le Parisien.

200 millions Fcfp pour le plan social de TNTV

"Sur proposition du vice-président en charge de la communication, le conseil des ministres a approuvé deux arrêtés autorisant le versement d’une subvention de fonctionnement et d’une subvention d’équipement à TNTV. Le 19 juin 2010, l’assemblée de la Polynésie avait voté l’inscription d’une subvention de 200 millions Fcfp, principalement destinée au financement du plan social que met en oeuvre TNTV pour assurer sa restructuration, son assainissement financier et son redressement.

L’arrêté adopté permet le versement de cette dotation à TNTV. Un deuxième arrêté concerne le versement d’une subvention de 55 millions Fcfp votée par l’Assemblée lors de l’adoption du budget primitif 2010 de la Polynésie française. Cette subvention permettra à TNTV de poursuivre la mise à niveau de ses matériels techniques en vue du passage au tout numérique et de la montée sur le bouquet de la télévision numérique terrestre (TNT).La chaîne du Pays sera ainsi au rendez-vous de cette importante évolution du paysage audiovisuel polynésien en décembre 2010." (communiqué du conseil des ministres)

A lire sur La dépêche de Tahiti.

Le Chameau : le plan social maintenu

Le bottier Le Chameau, qui siège à Dun-sur-Auron, pourra maintenir le plan social lancé sur son site de Châteauvillain (Haute-Marne).

Un plan social qui, en juillet dernier, prévoyait la suppression de 41 emplois sur 45 dans le site de Châteaumeillant.

Hier matin, le tribunal de grande instance de Bourges a décidé de rejeter la requête du comité central d'entreprise, qui demandait l'annulation du plan social.

Pour rejeter le plan, le tribunal a donné plusieurs raisons : les comités d'entreprises se sont réunis régulièrement ; les délais pour permettre la consultation de tout le monde ont été respectés ; la consultation des délégués du personnel a eu lieu régulièrement. Enfin, selon le tribunal, l'insuffisance des mesures du plan de sauvegarde de l'emploi n'est pas démontrée.

Hier soir, Olivier Parisel, secrétaire du comité d'entreprise du site de Châteauvillain, a déclaré s'attendre à la décision du tribunal : « Cela n'a pas été une surprise. Nous sommes largement déçus ».

Mais le comité central d'entreprise ne baisse pas les bras. Il a décidé de faire appel.

Lire la suite sur Le Berry.

Une délocalisation qui n'ose même pas dire son nom !

L'annonce brutale mercredi par lMI Indoor Climate de la fermeture de leur usine pour la fin de l'année, laisse les ouvriers de Pneumatex Manufacture France à Vieux-Ferrette comme hébétés. Alors que la qualité de leur travail est reconnue, que les finances de l'entreprise sont parfaitement saines, que le marché se tient, ils se sentent sacrifiés sur l'autel d'une délocalisation qui « n'ose même pas dire son nom ».

Hier peu avant 13h devant le local de stockage de l'usine, quelques ouvriers doivent prendre leur poste incessamment. Encore assommés par l'annonce de la veille, les échanges sont rares mais le silence pesant est plus parlant qu'un long discours. On hasarde une ou deux questions. « Nous on a rien à dire, c'est là-bas chez les autres -c'est-à-dire la direction, représentant le consortium d'actionnaires anglo-suédois propriétaire de l'usine- qu'il faut aller voir  ! ». Mais « les autres » sont aux ...

A lire sur DNA.fr.

Vendée : les salariés de Plysorol séquestrent leur direction

Les salariés du site vendéen de Plysorol, en liquidation judiciaire, retiennent depuis jeudi en milieu d'après-midi trois de leurs dirigeants pour obtenir plus d'information sur les offres de reprise de l'entreprise.

En février dernier, les 450 salariés, qui travaillaient  alors en France chez l'ex-leader européen du contreplaqué, avaient manifesté leur colère après avoir reçu une lettre de leur actionnaire indiquant un transfert des activités d'Epernay (Marne) vers le site de Lisieux (Calvados).

Cette entreprise avait été reprise en avril 2009 par un financier chinois, Guohua Zhang, avec la garantie de maintenir les emplois pendant trois ans et d'investir 15 millions d'euros...son PDG fait actuellement l'objet d’une enquête préliminaire pour abus de bien social et banqueroute, selon «Usine Nouvelle»

Mais le 8 septembre, le groupe, qui possède aussi un site à Fontenay-le-Conte, en Vendée, où travaillent 120 employés, a été placé en liquidation judiciaire avec une période de poursuite d'activité de deux mois.

Cinq offres de reprises déposées

En retenant le directeur du site, le directeur des ressources humaines ainsi que  le directeur commercial, les salariés espèrent «connaître les offres de reprises qui ont été déposées mercredi et aussi montrer aux administrateurs que nous voulons travailler et qu'on n'est pas là pour liquider l'entreprise», a expliqué  Stéphane Coutant, délégué CGT du site situé à Fontenay-le-Conte. D'après lui, cinq offres de reprises ont été déposées pour Plysorol mercredi, «deux globales et trois partielles».

Lire la suite sur Le Parisien.

Altis Semiconductor : la préparation du PSE provoque des remous

La préparation du plan social portant sur la suppression quelque 400 emplois sur les 1 300 de la société Altis Semiconductor provoque des remous au sein de l’entreprise de Corbeil-Essonnes (Essonne) qui vient d’être cédée par IBM et Infineon à Yazid Sabeg.

« Il y a un peu d’agitation dans l’usine car des salariés se demandent pourquoi leur poste est supprimé alors qu’il y a six mois, ils n’envisageaient pas du tout être concernés par le PSE », note Frédéric Brunier, secretaire du Comité d’Entreprise.
Les représentants du personnel ont connaissance depuis fin août du détail des 354 postes restant à supprimer et le comité d’entreprise a mandaté son cabinet d’expertise pour en analyser la légalité.

« Il faut s’assurer que la cartographie des suppressions a bien été établie de manière objective et en fonction des impératifs économiques et non pas pour des critères personnels comme le craignent certains salariés de même que les organisations syndicales », précise Frédéric Brunier.

Une phase de volontariat a été ouverte, mais le nombre de candidats au départ pourrait de ne pas suffire pour éviter les licenciements. « Il y a des catégories professionnelles où le plein est déjà fait et d’autres pas. Mais le plan vient de s’ouvrir et reste ouvert jusqu’au mois de décembre. On craint, toutefois, qu’il n’y ait pas assez de départs volontaires », indique encore Frédéric Brunier.

A lire sur l’usine nouvelle.

AMIENS (80) Délocalisation au grand jour

Matifas, société spécialisée dans la conception de matériel médical, délocalise une partie de sa production vers la Roumanie. Sous le regard résigné des 37 salariés licenciés au 28 septembre prochain.

La plupart préfèrent ne pas regarder. Dégoûtés. « Depuis une semaine, tout le monde a mal au ventre. On fabrique des pièces, on les met dans des cartons et ils les emportent sous nos yeux, là-bas, en Roumanie. Le pire, c'est que nous n'avons vraiment pas le choix. » Yannick Dupan rumine. Employé chez Matifas depuis 13 ans, il assiste, impuissant, à la délocalisation de son usine.

Conséquence d'une décision prise fin juillet, quelques heures avant les départs en vacances. La direction, qui met en avant une baisse d'activité conséquente, annonce alors la fermeture de l'entreprise et la suppression de 37 postes (Courrier Picard du 30 juillet.)

Trois possibilités de reclassement sont proposées à Roisel, près de Péronne. « Ils ont fait ça juste avant les congés, nous n'avons pas eu le temps de réagir » confie ce salarié. La production de lits médicalisés, dans les locaux de cette usine centenaire installée route de Rouen, a quasiment cessé.

Les dernières pièces réalisées sont expédiées en Roumanie, où elles sont assemblées avant de revenir à Roisel, dans la Somme. Là, une équipe est chargée des finitions.

Lire la suite sur le courrier-picard.

 

BONNEVAL - Rumeurs de plan social chez Gabriel Europe

A nouveau des rumeurs de licenciements chez Gabriel Europe à Bonneval : la société est régulièrement secouée par ce genre de rumeurs depuis 3 ans maintenant. On l’a appris hier, le directeur, Juan Antonio Castillo, a donné rendez-vous à son personnel lundi après-midi, pour lui présenter un futur plan de sauvegarde de l’emploi. En cause à première vue, des difficultés financières toujours plus grandes. Le nombre de salariés qui seraient concernés par le PSE n’a pas été communiqué.

A lire sur Radio Intensité.

CENTRE DE TRI : NON A LA « RESTRUCTURATION »

La direction du centre de tri d’Angers a annoncé vouloir le transformer en « Plateforme Industrielle Courrier » (PIC) avant la fin de l’année. Derrière le changement d’étiquette, il y a un plan qui prévoit 33 suppressions d’emplois sur 250. Et bien sûr, pour faire tourner le centre avec 20% de personnel en moins, la direction annonce que la productivité va devoir augmenter de 10% et que les horaires vont devoir être bouleversés. Ce « plan social » s’inscrit dans la politique générale de La Poste, qui au fil des années est parvenue à supprimer des dizaines de milliers d’emplois dans le pays. Il n’est pas plus acceptable que les réorganisations dites « Facteurs d’Avenir » qui, dans les centres de distribution de la ville, ont déjà considérablement aggravé les conditions de travail des postiers.

A lire sur Lutte Ouvrière.

Plan social à Etirex : la mobilisation a payé

Le plan social est suspendu chez Etirex Chromalox à Noyant-et-Aconin.  Le comité d'entreprise s'apprête  à négocier les conditions  de départs volontaires.

HIER, la direction et le comité d'entreprise (CE) d'Etirex Chromalox se rencontraient pour jeter les bases des négociations. On ne parle plus désormais des vingt-six licenciements annoncés en tout début d'année, mais de vingt départs volontaires : des salariés proches de l'âge de la retraite et des jeunes ayant d'autres projets professionnels. Par ailleurs, six départs à la retraite ne seront pas remplacés.
Selon Francis Couvreur, élu CFE-CGC au CE, le chiffon rouge des recours en justice pour licenciement abusif, ainsi que la mobilisation des salariés n'y sont pas pour rien. Cette dernière n'a jamais été aussi forte à Etirex, où l'on n'avait jamais fait grève.
La direction a suspendu le plan social en mai. « Sur le plan juridique, le CE a tenu bon. La direction n'a jamais pu justifier ces licenciements ; vis-à-vis du Droit, elle allait dans le mur. »
Assurance chômage
Le comité d'entreprise s'est d'ailleurs adjoint les services d'un avocat qui devrait l'accompagner pendant toute la durée du processus. Selon Francis Couvreur, « tout sera bouclé pour Noël ».
Il s'agira d'assurer une retraite complémentaire à toutes celles et ceux qui ont entre 57 et 59 ans, car, comme le précise Francis Couvreur, les conditions de départ anticipé ne sont plus aussi favorables qu'il y a dix ans.

Lire la suite sur L’Union.

Sperian Protection. Chômage partiel jusqu'à la fin de l'année

Douze semaines de chômage partiel d'ici la fin décembre et la menace d'un plan social au début de l'année 2011: l'avenir des 130 salariés de Sperian Production, à Plaintel, est toujours aussi incertain.

Confrontée à l'arrêt d'un contrat de quatre ans avec le gouvernement (grippe aviaire puis pandémie H1N1) et à la perte d'un client important (le laboratoire américain GSK), l'entreprise spécialisée dans les masques de protection avait déjà suspendu, fin août, les contrats de plus de 160 intérimaires et contrats à durée déterminée (Le Télégramme du 10septembre).
«Un mot d'ordre: vigilance»
Lundi, ce sont les salariés en contrat à durée indéterminée qui ont officiellement appris qu'ils allaient devoir rester à la maison durant douze semaines d'ici la fin de l'année... Mais en, percevant l'intégralité de leur salaire. Seulement, ces salariés n'ont reçu aucune garantie sur ce qui se passera à partir du 2janvier prochain, date de la reprise du travail. «Le mot d'ordre, c'est vigilance», explique Marie-Pierre Texier, la secrétaire CFDT du comité d'entreprise. «Car notre direction a bien spécifié que le chômage partiel payé à 100% était une mesure exceptionnelle. Et si jamais l'activité ne repart pas début 2011, le pire est à imaginer». Sollicitée hier, la direction de Sperian n'a pas souhaité réagir à l'éventualité d'un plan social. Ce qui est certain, en revanche, c'est qu'à compter de lundi prochain, seules deux équipes de sept personnes se relaieront du lundi au vendredi dans l'atelier de production. Alors qu'ils étaient 40 ouvriers répartis dans cinq équipes à oeuvrer quotidiennement il y a encore quelques mois...

A lire sur le Télégramme.

 

Des salariés de venteprivee.com en grève au Blanc-Mesnil

Des salariés de venteprivee.com, un site Internet spécialisé dans le déstockage de grandes marques, travaillant au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), ont entamé jeudi une grève pour protester tant sur les salaires et que sur les horaires. Ce vendredi, quelque 50 employés sur 100 ont débrayé.

Ils «protestent contre un changement d'horaires imposé par l'employeur, contre des licenciements abusifs et demandent un treizième mois au lieu des primes données à la tête du client», a expliqué le représentant local de la CGT, Wilfried Cardon, qui assure que le mouvement se poursuivra lundi.

  Les grévistes s'occupent principalement de la manutention et de la préparation des commandes, a précisé le syndicaliste, en ajoutant que l'entreprise n'était pas bloquée. Il n'exclut pas «action au siège de l'entreprise», à Saint-Denis, a-t-il poursuivi.

La direction : un mouvement «monté en épingle par la CGT»

La direction estime de son côté qu'il s'agit d'un mouvement «monté en épingle par la CGT», et souligne que venteprivee.com, «c'est six entrepôts en France et 1 450 salariés».

Marie-George Buffet, députée communiste de Seine-Saint-Denis, qui a rencontré vendredi matin les grévistes, pour les «assurer de (son) soutien», a déploré que «la direction refuse de négocier avec le syndicat» des salariés. D'après Wilfried Cardon, qui ne fait pas partie de l'entreprise, les dirigeants n'entendent ouvrir des tractations avec le représentant de l'union locale de la CGT.

A lire dans Le Parisien.

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