A lire dans L’Usine-Nouvelle:
Problèmes de qualité, stocks trop importants, délais de production trop longs... Les raisons ne manquent pas pour expliquer aujourd'hui la relocalisation surprise, effectuée par Rossignol, de 60 000 paires de skis sous-traitées jusqu'à présent à Taïwan. « Notre marché se situe autour de l'arc alpin. Il est plus efficace de produire en France dans le cas d'une activité saisonnière. Cela permet d'affiner, en quantité et en qualité, la production par rapport à la demande », explique Mimmo Salerno, le directeur de l'usine de skis Rossignol-Dynastar de Sallanches (Haute-Savoie).
Récit d'un retour aux sources orchestré en moins de deux ans. 1 - RÉALISER SON CHECK-UP INDUSTRIEL En novembre 2008, la banque australienne Macquarie rachète un Rossignol exsangue. Le nouveau PDG, Bruno Cercley, fait appel au cabinet de conseil Alvarez et Marsal, spécialisé dans les retournements d'entreprises. Le but ? Remettre à plat la stratégie du fabricant (voir « L'Usine Nouvelle » n°3177 du 28 janvier 2010). « Il y avait de gros problèmes sur l'outil industriel. Rossignol fabriquait et sous-traitait à l'aveugle, sans avoir les commandes », assure Douglas Rosefski, directeur du bureau français d'Alvarez et Marsal.
Conséquences : des stocks à profusion et des problèmes récurrents de qualité. « La relocalisation était l'une des solutions possibles dans le plan de retournement, mais rien ne garantissait qu'elle puisse être rentable », poursuit-il. Une équipe de quatre personnes est constituée début 2010. Composée de...
(suite sur leur site).
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