Ethicon – Fermeture -365 emplois
Jeudi, l’entreprise de matériel chirurgical a annoncé la fermeture de son site de Auneau (Eure-et-loir) pour 2011. En cause une délocalisation en Amérique du Sud. La ville perdra un de ses deux gros employeurs, les salariés sont « Choqué... » « Ecœurée... » « KO debout... »
l'entreprise est installée sur ce site depuis 1970 et rien ne présageait le sort qui est le sien aujourd’hui. « En fait, ils ont réalisé des records de bénéfice l'an dernier. C'est en milliards de dollars. Et les actionnaires eux, ont augmenté leur dividende de 12 %. On est écœurés, parce qu'on a fait tout ça pour rien, les heures sup, le travail le samedi.... Pour le moment, je crois qu'on réalise pas encore. C'est le choc. La colère viendra après... » indiquent Jean-Luc Émon, représentant du personnel Unsa, et Kerstin Jardé, secrétaire du CE, FO.
Isocab –20 emplois
Le PSE d’origine concernait 33 emplois et grâce à l’action syndicale, il ne concerne aujourd’hui plus que 20 personnes. Deux sites près de Dunkerque sont concernés (Petit-Synthe et Grande-Synthe). Filliale du groupe allemand Thyssengrupp le PSE original concernait l’ensemble des salariés des deux sites.
Fonderie Loiselet +100 emplois
La fonderie Loiselet, fondée en 1850, avait délocalisé sa production en Chine depuis une petite dizaine d’années. Avec le soutien de Dreux agglomération, l’entreprise finalise sa relocalisation à Dreux. Un investissement de 12,4 millions d’Euros avec la création de plus de 100 emplois nouveaux.
La raison de cette relocalisation ? C’est Sylvain Loiselet lui-même qui l’explique « Les coûts de transport sont énormes : 960.000 euros par an. Nous allons lancer sur Dreux une production très automatisée qui va générer un fort gain de compétitivité. Nous aurons plus de volume avec des clients plus proches de la production. C’est pour tout cela que c’est encore plus intéressant d’être en France ».
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2 commentaires:
Après 2008 où la production devait être relocalisée à Nogent-Le-Roi, c'est à Dreux qu'elle doit donc être à présent implantée. À voir page 46.
http://issuu.com/lettrevalloire/docs/mag_lettre_valloire_septembre
Mais on ne parle plus que de cela avec visite du Ministre à l'appui.
Or la Fonderie LOISELET n'a JAMAIS délocalisé. Cette société a été mise en liquidation judiciaire le 1er Février 2001 !
http://www.centre.drire.gouv.fr/publications/RA%20DRIRE/RA%202001/ra2001-2.pdf
De fait, voisine à l'époque de la fonderie, l'entreprise de négoce actuelle a été créée en 1985. Elle était plus connue alors sous le nom de Loiselet Diffusion. Les deux sociétés ont toujours été bien distinctes. Mais le nom peut prêter à confusion voire à un certain amalgame puisqu'il s'agit de deux branches de la même famille.
http://www.societe.com/societe/loiselet-sarl-332060292.html
Ami blogueur, bonjour, et bravo pour ce suivi de l'actu sociale. Mais justement... Votre sens social devrait vous permettre de comprendre ma surprise en trouvant sur votre site des passages de mon article consacré à Ethicon. Que vous repreniez l'info brute, passe. Que vous repreniez sous la rubrique "mes articles" des citations que j'ai recueillies, de celles qui ne s'inventent pas, là, ça casse.
Jusqu'à preuve du contraire, les journalistes gagnent leur vie en travaillant, les citations, le reportage sur place, le choix des propos, sont précisément leur travail, pour lequel ils sont payés en tant que salariés par leur journal. Et également en droits d'auteur: même les titres pour lesquels nous travaillons signent avec nous des accords s'ils souhaitent reprendre des articles sur leur site ou d'autres publications du groupe. Que je ne sois qu'une modeste journaliste de province ne change rien à l'affaire. Et d'autant moins à mes yeux de journaliste et syndicaliste que la profession est actuellement attaquée de toute part sur le droit d'auteur au sein même des publications, pressées de faire des économies. Les journaux indépendants disparaissent, vous le savez, pour laisser place à des groupes de presse qui se passeraient bien des contraintes du droit d'auteur pour utiliser articles et photos dans plusieurs titres (et sites) sans bourse délier... Et en supprimant des postes ici et là.
C'est donc déjà assez complexe comme ça en ce moment pour qu'on évite en outre de considérer nos articles comme un bien public.
Alors bien sûr, dans la pratique, je conçois qu'un blogueur n'ait pas le temps de contacter chaque titre pour demander l'accord de l'auteur (je vous l'aurais donné sans difficulté). Mais à tout le moins, citer votre source et l'auteur serait la courtoisie la plus élémentaire. Accessoirement, c'est aussi un brin de prudence pour éviter que de fausses informations tournent en boucle sur le net, à force d'être reprises par les uns et les autres. Le droit d'auteur, c'est aussi la responsabilité de ses écrits.
Désolée pour cette protestation, mais il est parfois nécessaire de défendre son métier. Sans rancune aucune. Isabelle.
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