Kennametal –59 emplois / 59
Le site de Kennametal d'Andrézieux-Bouthéon (Loire), groupe américain, fournisseur mondial d'outillage pour l'industrie, fermera son dernier site Français. Le groupe justifie sa décision dans un communiqué « Le site industriel de Kennametal d'Andrézieux-Bouthéon se trouve confronté à une concurrence internationale exacerbée ». Mais pour la CGT cette décision est incompréhensible « En 2009, nous avons repris partiellement l'activité du site de Bordeaux qui a fermé. Cela nous a permis de maintenir un niveau de production acceptable. Enfin, depuis le mois dernier, on a redémarré un poste de nuit. Nous étions donc à flot ».
L’avenir du site s’est assombris en 2003, année de reprise de l'entreprise par le groupe Kennametal, agrémenté d’un plan de 23 licenciements. Mais n'y a-t-il pas un lien avec la grève de 2007, juste avant la crise, lorsque les salariés refusaient une hausse de 1,5 %, et de 2 % pour les salaires inférieurs à 1 600 euros, plus 1 % d'augmentation distribué sous forme de revalorisations individuelles, pour réclamer 2,5 % pour l'ensemble des salaires, et de 3 % pour ceux inférieurs à 1 600 euros ?
Ce sont des manager Allemand du groupe qui sont venu annoncer la minute en quatre minutes chronos le 27 avril 2010. Et pour cause : « Ils vont expédier le travail en Allemagne alors que nous avons pour un mois et demi de charge avec la rectification de plaquettes. » explique un syndicaliste… Une surprise pour eux car une semaine avant l’annonce, le groupe mettait à l'honneur le site : 1 000 jours sans accident, un record mondial…
Hier les employés de Kennametal ont convié les employés des entreprises alentour à un barbecue. « Nous voulons réunir le plus de monde possible pour faire parler de nous », « nous voulons démontrer que nous tenons encore à notre travail et que le site d'Andrézieux-Bouthéon est toujours viable ».
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