OLYMPIA -78 emplois
OLYMPIA n’a cessé depuis 1998 de délocaliser la fabrication des ses chaussettes vers la Roumanie et la Turquie. Pourtant l’entreprise accumule une dette de 13 millions d’Euros et vient d’être reprise par Tricotage des Vosges. En dix ans la stratégie de délocalisation a fait perdre près de 1000 emplois en France. Avec cette reprise seuls 112 emplois (dont 90 à Romilly) devraient rester. "C'est notre sixième plan social, on en a marre. On a un repreneur, mais beaucoup vont rester sur le carreau", a réagi Marie-Josée Fresse, secrétaire du comité d'entreprise. Il faut rappeler qu’OLYMPIA à été largement aidé par des fonds publics. Selon Jacques Marie, président de Tricotage des Vosges, l'approvisionnement en chaussettes Olympia sera effectué à 25 % à Vagney, ce qui constitue "une relocalisation partielle de la fabrication en France". L’offre de reprise ne concernait pas le site d'Olympia en Roumanie, qu'il juge "surdimensionné".
Thomson -119 emplois
A Thomson Grass Valley (Conflans-sainte-Honorine) qui fabrique des émetteurs de télévision et radio, la direction du groupe envisage de supprimer 119 postes parmi les 388 employés de l'usine, les salariés qui s'élèvent contre cette mesure bloquent les accès de l'usine en ce moment. Ils réclament l’annulation du plan social.
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