ABB –156 emplois sur 2160
Le groupe d'ingénierie ABB annonce la suppression de 156 postes dans sa branche robotique, principalement à Saint-Ouen-L'Aumone (Val d'Oise). La raison invoquée est une déficit structurel et une baisse de son activité de 20% au premier trimestre 2010 par rapport à 2009.
C’est la suite malheureuse du plan social qui a déjà supprimé 460 postes en France en 2009 dont 196 licenciement économiques. La direction propose alors des mesures identiques à celle de 2009. Daniel Fallot, délégué central CFE/CGC, élu du comité central d'établissement pense que "cette proposition est faite pour que les élus n'aillent pas traîner dans le dossier économique et qu'ils donnent une carte blanche à ABB France et Monde pour poursuivre leur délocalisation vers la Chine".
Thales avionics –95 emplois
Après le lancement l'an dernier une procédure d'information - consultation du Comité central d'entreprise (CCE), relative au projet de délocalisation des activités des sites de Meudon et du Haillan (spécialisé dans l’électronique cockpit) vers Vendôme et Singapour, le 28 janvier 2010, puis le 9 mars, le CCE a refusé de donner son avis, estimant n'avoir pas eu de réponse à certaines questions. Pourtant le processus de délocalisation a commencé.
La CGT et CFE/CGC de Thales avionics viennent d'intenter une action en référé, affirmant qu'il s'agit d'un non-respect de la loi et demandant au tribunal d'enjoindre à Thales avionics d'ajourner les mesures prévues.
Zodiac, Sicma aero seat vers un délocalisation en Tunisie ?
Après avoir créé une usine en Tunisie, le groupe Zodiac propriétaire de Sicma aero seat aimerait en créer une autre au Maroc. Ce qui fait trembler légitimement les employés du site d’Issoudun. « Le Maroc n'est qu'une étude, sauf qu'il est prévu d'y faire de l'usinage qui est actuellement réalisé par les sous-traitants. Si la charge vient à augmenter à l'étranger, il faudra bien la réduire au niveau local. La sous-traitance ne fera que transiter par chez nous et le volume va doubler en Tunisie dans les prochaines années. » pense Michel Mérigeon de la CGT.
Pourtant la direction est formelle « Même si cela se fait, l'usine issoldunoise ne sera pas concernée dans un premier temps. Quant à la Tunisie avec qui nous travaillons, cela n'a pas fait baisser la charge de travail de ce que nous réalisons. Ce sont des produits rudimentaires à des prix plus concurrentiels qui y sont réalisés. ».
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