Risc Group relocalise, délocalise bilan : –133 emplois / 350
Risc Group basé à Ormes dans le Loiret est une société spécialisée en sécurité informatique.
L’entreprise avait pourtant relocalisé en France des activités réparties en Roumanie, en Ukraine et au Maroc : 110 emplois étaient promis en décembre 2008. D’après Loïc Péquignot, le PDG, la sous-traitance offshore souffrait d'un manque de qualité qui "aurait pu mettre en péril (la) relation clients". Ce retour en France entraînera un "surcoût de 35 %" mais, au final, l’entreprise sera gagnante, assurait-il. Quant à Jacques Martinet, vice-président de l'agglomération Orléans-Val-de- Loire, qui a versé des aides financières à Risc Group pour cette relocalisation : "Cette relocalisation était extraordinaire pour l'image de la France et de notre territoire".
Pourtant cela n’aura pas duré : Loic Péquignot quitte l’entreprise quelques jours après et crée la société d'éoliennes, Windéo. Enfin la santé de Risc Group diminue. L’Administrateur et ancien président de Risc Group, Gérard Guillot reprend finalement la présidence de l’entreprise au début de l’année 2009 avec pour mission de rechercher un actionnaire de référence. Il met en place un plan d'économie drastique touche d'abord les filiales étrangères qui passent de 320 salariés à 160.
C’est en 2010 que STS Group, spécialiste de l'archivage de documents numériques à valeur légale, investit 11 millions d'euros au capital de Risc Group et contrôle ainsi 30 % de l’entreprise. Un plan social en France supprimera 133 seront licenciés d'ici à fin juillet et 43 reclassements en internes. Ceci correspond à la délocalisation du centre d'appels vers la Tunisie, quant à la hot-line elle sera partagée entre la France et l'Ukraine.
M. Guillot estime concernant la relocalisation à Ormes "que je n'approuvais pas, elle n'a pas fait l'objet d'une consultation du conseil d'administration". M. Guillot parle également d'une "gestion très dispendieuse". Pourtant Loic Péquignot avait été recruté par M. Guillot en 2005. Aussi ce dernier ne peut s’empêcher de rajouter "Manager brillant, attachant, il a fait croître le nombre de clients de 4 000 en 2005 à 24 000 en 2008. Nous avons été généreux avec lui. Mais il faut être respectueux envers ceux qui vous font confiance."
Bref, cela ressemble farouchement a une sombre affaire de management qui, à la fin, se paye pour les employés Français, comme d’habitude… Quand ses managers seront-ils rendus réellement responsables de leurs actes. Etre bien payé sans aucun risque, tout le monde en rêve.
Update du 20/05/10: Cet article est inspiré a tord d’un article du Monde comme me l’a fait gentiment remarqué l’auteur du journal, je vérifierai systématiquement les informations reçues par email à l’avenir.
4 commentaires:
ce n'est pas joli joli de piller les articles du Monde (et sans doute d'autres journaux)en en publiant des extraits sans citer votre source. Concernant Risc Group, je retrouve mes phrases mais pas la source Le Monde où je travaille. Veuillez inscrire votre source svp.
F. Aizicovici auteur de l'article du Monde
j'imagine que vous refuserez de publier mon commentaire. Mais croyez-moi, vous avez pourtant tout intérêt à le faire
F. Aizicovici
Bien vous voyez que c'est le cas. S'il y a des similitudes involontaire je m'en excuse. Je ne suis toutefois pas partit de votre article mais d'une information reçue par email. J'aurais du faire une recherche avec quelques phrases pour voir si par hazard cela ne viendrait pas d'un journal mais cette foi j'ai été un peu vite...
Désolé encore une fois.
Autrement, ne poursuit-on pas le même but : dénoncer les ravages des pertes d'emploi et délocalisations ? J'espère en tout cas...
Quoiqu'il en soit, le fond de cet article m'inspire tout de même une certaine méfiance. En résumé, monsieur GUILLOT a recruté un jeune loup dynamique, monsieur PEQUIGNOT, qui en partant laisse RISC dans la mouise. Bigre! ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ce remarquanble individu est parti. Symétriquement,pourquoi les actionaires ont ils laissé partir un tel génie de la finance et du management? Si j'en crois les résultats de RISC, monsieur PEQUIGNOT est plus doué pour les cosmétiques que pour la gestion. Je me demande combien il a pris de millions d'euros pendant son mandat....
M.SABIESKY
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