Qu’est-ce qui nous permet de critiquer la bourse si nous ne la connaissons pas ? Est-ce qu’un petit porteur peut s’en sortir dans ce monde impitoyable ? Quelles sont les règles de base que j’ai appris ? La bourse est-elle morale ? C’est pour tenter de répondre à ces simples questions que j’ai décidé d’apprendre quelques principes de base de la bourse et de tenter de jouer une petite somme, 1000€, pour apprendre. Certains me diront : pourquoi ne pas tenter de jouer avec un simulateur boursier qui ne me fera pas perdre d’argent plutôt que du vrai argent ? Simplement parce que c’est formateur de sentir le risque lorsque l’on joue avec son propre argent dont on peut avoir besoin. Le simulateur nous donne un avant goût mais n’est en rien représentatif de notre capacité rudement mise à l’épreuve avec notre propre argent. Je vous livre ici les résultats de mon expérience d’un an et demi : tous mes petits secrets (ou presque) et mes grandes découvertes (grandes pour moi).
Décider de la somme à investir
Il faut remarquer que jouer en bourse avec moins de 1 000€ n’est pas rentable et risque de vous coûter de l’argent au final. Pourquoi ? Parce que la plupart de frais de bourse sont constant pour de sommes inférieures à 1 000€. Jouer moins implique des frais non optimisés. La première règle à connaître est de savoir qu’on ne doit jamais jouer en totalité la somme investie sur une action. Il faut donc diversifier nos placements. L’idéal étant d’avoir une dizaine d’actions variées ce qui signifierai donc un investissement optimisé de 10 000€. Evidemment si l’on prend plus de risques on peut diversifier moins et investir disons sur 5 valeurs (donc 5 000€ au total). Le premier constat est donc que, pour jouer en bourse de manière moins risquée et rentable, il faut avoir au moins 10 000€ donc ce n’est pas a la portée de toutes les bourses (si je peux me permettre ce jeu de mots facile). Il s’agit là d’une première inégalité entre les joueurs modestes et les joueurs riches, ces derniers ont toutes les chances de faire un investissement moins risqué et plus rentable. Nous verrons plus loin que c’est en fait bien pire…
Le choix du courtier
Pour jouer en bourse il faut passer par un courtier, une plateforme qui prendra vos ordres et vous donnera les cours en temps réel (indispensable). Il est important de bien choisir son courtier car ses tarifs sont déterminants pour éviter les pertes d’argent. Il faut savoir que tout existe, du courtier le plus luxueux au plus low-cost. Le choix n’est pas si évident que cela, les courtiers cossus offrent des services précieux pour la réussite de nos investissements. Evidemment pour une petite somme investie il est préférable de minimiser les frais de prendre le courtier le moins cher possible. Je ne donnerai pas de nom mais actuellement en France le moins cher prélève 2,5 € par ordre de bourse inférieur à 1 000 €. Soit tout de même 5€ (achat et vente) par investissement. Ceci signifie 0,5 % (minimum) de la somme à investir (si on investit tout nous 1000 € dans une même action !). Car si nous voulons éviter de passer à la tranche suivante (plus cher), il faut que la vente soit inférieure à 1 000€ donc que l’achat soit d’autant plus inférieur à 1 000 €. Exemple optimisé : nous espérons faire un gain de 5% sur l’action X avec un investissement maximum de 1 000€. Il faut donc que nous investissions 952,3€ de manière à ne pas dépasser mille euros lors de la vente. La formule est simple : A = 100*V/(100+P). A est le montant d’actions à acheter, P est le pourcentage maximum de gains espérés sur cette action et V est le montant à la vente de nos actions.
Si vous investissez de grosse sommes, les courtiers low-cost ne sont pas la solution il faut regarder le courtier qui a les frais les plus faible pour la tranche de transaction que nous allons faire et qui offre le plus de services. Nous pouvons donner cette deuxième règle : choisir son courtier en fonction des frais les plus adaptés à la somme à investir. Notez que l’annulation d’un ordre ou son expiration n’est pas facturée.
Préparation
Règle trois : Il est impératif de lire la presse financière et/ou une radio financière afin de se tenir au courant de toute nouvelle intéressante sur nos actions. Il y a pléthore de sites web qui parlent de ces sujets mais tout ce qu’ils conseillent n’est pas forcément judicieux. Il faut idéalement regarder ces informations chaque jour de préférence le matin ou le midi. Règle quatre : lorsque vous achetez une action, notez, avant l’achat, les raisons précises qui vous ont conduit à l’acheter (intuition personnelle, conseil (radio Y, site web Y, amis Z)). Indiquez également l’espérance de gain en % ou la valeur de vente cible. Documenter ses achats est le meilleur moyen de comprendre pour quelle raison nous réussissons et nous nous trompons, donc d’apprendre.
Apprendre
Les marchés ont leurs lubies et leurs habitudes. Il existe de nombreux proverbes boursiers qui ne sont pas toujours à prendre au pied de la lettre mais qui sont tout de même instructifs. « On achète la rumeur et on vend la nouvelle » : ceci veut dire que les rumeurs font (parfois) monter (ou descendre) les actions et lorsque la rumeur devient vraie le cours risque de s’effondrer (ou de monter), il est donc urgent de vendre (ou d’acheter). Pourtant certaines rumeurs ne sont pas achetées par contre la nouvelle, une fois divulguée, fait fortement monter l’action. Ce qui est certain c’est qu’une action qui grimpe très fortement sur une courte durée (matinée, journée, semaine) risque fort de chuter : c’est la prise de bénéfices des investisseurs. Ceux qui ont acheté l’action et qui voient la plus value soudainement exploser préfèrent vendre pour « ramasser » les gains. Ceci nous donne deux autres règles. Règle cinq : Surveiller ses actions le plus souvent possible, plusieurs fois par jour est même conseillé. C’est parfois une autre inégalité entre les petits joueurs et les gros joueurs : le temps disponible pour optimiser son investissement. Règle six : Si une action a beaucoup monté il faut la surveiller de près et au moindre retournement de tendance la vendre. Savoir si une baisse sur 10 minutes est un retournement de tendance ou juste une variation passagère est très délicat. Il faut donc souvent être raisonnable et vendre lorsque l’on a fait un gain qui nous paraît raisonnable au risque de ne pas vendre au sommet de l’action. Règle sept : si une action baisse fortement ne pas céder à la panique tant qu’elle n’est pas vendue, nous n’avons rien perdu ! Toutefois si au bout d’un temps très long (à juger par soi-même), l’action ne remonte pas et les perspectives de cette action ne sont pas fameuses dans la presse, il faut parfois se faire mal et vendre à perte. Il faut alors profiter d’un petit rebond temporaire pour vendre en limitant la perte. C’est là que nous devons remarquer un point crucial du risque imposé par la bourse : si une action baisse de 10% (par exemple notre investissement passe de 1 000€ à 900€), il ne faut pas une hausse de 10% pour qu’elle retrouve sa valeur initiale mais une hausse de 11,11% ! Ceci nous indique qu’il est très difficile de se « refaire » avec une baisse. En pratique lors d’un effondrement de la bourse et/ou de nos actions, il peut être excessivement long de retrouver notre investissement initial. En revanche lorsque la valeur boursière des actions est au plus bas, c’est le moment d’acheter. Reste à être certain que nous soyons bien au plus bas… Si toutes nos liquidités sont investies dans des actions bloquées (car en perte), nous sommes coincés pour profiter des bonnes affaires. Règles huit : Ne jamais investir toutes nos liquidités à un instant donné car en cas de baisse forte de la bourse nous serons coincés. Cela confirme bien ce que nous avons déjà vu à savoir que sans une grosse somme à investir nous n’avons aucune chance. Car avec 1 000€ que l’on investit de moitié en dix actions différentes, cela donne 50 € par action et donc des frais de courtage de 10% ! Il faut donc que notre action monte d’au moins 10% pour que nous rentrions dans nos frais…
Dans les réactions classiques de la bourse, si vous la suivez, vous remarquerez que les hausses sont souvent le matin (le bon moment pour vendre), l’ouverture de Wall-Streets (l’après midi pour nous) est parfois synonyme de bonnes ou mauvaises nouvelles faisant varier nos actions (suivre les annonces attentivement). Le midi est un moment calme ou il peut être opportun d’acheter car les valeurs sont un peu plus basses.
Règle neuf : noter nos achats/ventes et plus values (prenant en compte les frais de courtage) dans un carnet et/ou mieux un fichier Excel. A chaque achat il est important de calculer la valeur minimale de revente. Comme les tarifs des ordres dépendent de tranches de montants d’investissement, le calcul sous Excel peut être un peu complexe. D’ailleurs, les tarifs sont dégressifs en fonction du montant : exemple, 2,5€ jusqu’à 1 000€, puis 5€ jusqu’à 5 000€, etc. Encore une fois les gros investisseurs sont favorisés ce qui est anormal. Le système pousse en faveur de gros montants et du coup néglige les petits porteurs.
Résultats de mes investissements
Le bilan de mes investissements en 2009 : 24% de rentabilité annuelle à comparer avec des sicav (index MSCI EMU représentant 299 actions de 11 pays Européen) qui, sur la même période, ont progressées de 20%. Soit tout de même 4% de plus. Alors que le livret A plafonne à 1,25% la manipulation peut être tentante mais les plus-values sont imposables. Si bien qu’en fin d’année nombreux sont ceux qui « liquident » les actions en moins-value afin de contrebalancer les plus values faites. Règle dix : La bourse peut légèrement baisser en fin d’année comme elle baisse souvent en septembre.
Si l’on regarde ma meilleure performance : Thomson achetée un soir peu avant la fermeture de la bourse et revendue le lendemain avec 6% de plus. L’explication est que Thomson était sur la sellette d’une liquidation et le lendemain l’entreprise a été sauvée par un accord des créanciers, d’où la forte augmentation (plus forte que 6% mais j’ai été raisonnable). Evidemment les forts gains (si j’avais joué gros) de l’opération sont à mettre en regard avec le risque associé. Que se serait-il passé si finalement Thomson n’avait pas été sauvé ? Ceci nous amène à nous poser la question de l’utilité sociale de telles spéculations. Que signifie pour une entreprise l’achat et la vente d’actions par un investisseur en moins de 24 heures ? Se pose la question de la moralité de la bourse car obtenir du 24% alors qu’un livret A est rémunéré presque rien du tout pose aussi un problème… Evidemment pour obtenir ces performances, j’ai passé des heures, j’ai aussi eu un peu de chance. Mais ce travail est-il productif et pour qui ? Ce qui est certain c’est que l’on peut faire beaucoup plus que 24%. Il suffit d’avoir des relations et d’obtenir indiscrétions, d’être abonné à des lettres d’informations onéreuses donnant des pistes d’investissements et des informations parfois confidentielles pour avoir des performances dix ou cent fois supérieures. Nous pouvons nous demander également à qui nous prenons l’argent lorsque nous faisons un gain important. Evidemment l’argent vient d’autres investisseurs moins heureux. Mais la question est surtout qui sont-ils ? Il est fort à parier que ce sont souvent des petits porteurs. Je ne veux pas dire par là que les professionnels ne perdent jamais (les évènements récents le montre bien) mais qu’en général, en moyenne, ils s’en sortent bien mieux que les autres. Nombres de petits porteurs se font régulièrement « plumés » car, eux, n’ont pas eu les informations capitales qui leur ont permis de ne pas se faire avoir. La bourse est un milieu de spécialistes et professionnels que ces derniers ont tout fait pour se réserver tout en faisant semblant d’être accessible à tous. La encore tout est fait pour que le commun des mortels n’aie jamais accès aux performances extraordinaires des marchés.
L’utilité de la bourse est évidente pour les entreprises qui souhaitent lever de fonds pour investir et se développer, mais comment la bourse aide ces entreprises lorsqu’elles ont déjà levé ces fond ? La bourse, finalement, est-elle morale sachant que la loi des dividendes met une forte pression sur les entreprises leur demandant des rendements théoriquement impossibles sauf à licencier et délocaliser ? N’y a-t-il pas d’autres alternatives au système boursier ?
Enfin que penser du système des « black pools », systèmes alternatif aux grandes bourses règlementées et exploités par un prestataire de services ou un opérateur de marché. Créés vers la fin des années 90 aux Etats-Unis, les « dark pools » permettent, à l’abri de tout regard indiscret (et anonymement !), d’échanger des actions sans aucun contrôle extérieur comme c’est le cas des bourses traditionnelles. L'objectif affiché étant de ne pas chahuter la Bourse, de ne pas faire chuter ou flamber les prix avec une quantité trop importante de titres. Mais c’est aussi un sympathique moyen de contourner la législation. Pourtant "la progression des "dark pools" peut être dangereuse au regard des objectifs de la régulation, et notamment de l'efficience des marchés", s'inquiète Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Une belle verrue créée de toute pièce par les investisseurs sous prétexte de libéralisation et de libre concurrence de la bourse. Autorise depuis 2007 par l’Europe, et dont on a vu la multiplication des offres en 2009. Les puissants de ce monde se sont bien gardés de nous parler de ces « verrues » durant la crise financière !
Note complémentaire
Je n’ai pas tout testé, en particulier certains outils très risqués comme les « Turbo[1] ».
Notons que fin janvier 2010 la bourse a rechutée un peu et que la plupart des investissements que j’avais en portefeuilles ont chutés d’environ 8%. Les sauts brutaux de croissances boursières peu prévisibles mettent fortement en péril les investissements. Ainsi en quelques semaines j’ai perdu la majeure partie des maigres gains (maigres car la somme investie était faible), par comparaison, durant la même période, les SICAV i ont perdues 8% également de leur valeur. C’est ainsi que j’ai du injecter un peu d’argent frais pour regagner un peu d’argent en réorientant mes investissements sur des valeurs qui ont beaucoup baissées. D’où la règle huit ci dessus. J’espère que cette expérience aura éclairé ceux qui critiquent la bourse sans jamais y avoir joué et les dissuadera de venir se faire plumer à leur tour. Car même si je recommençais l’expérience aujourd’hui, fort de mes découvertes, il faut bien avouer que je me bats à armes inégales et que seul un investissement fort en temps et une bonne connaissance de l’économie peut aider à gagner. Noter enfin la onzième et dernière règle : nous avons beaucoup plus de chances de gagner sur des actions et un marché que l’on connaît bien (par exemple celui ou l’on travaille) que sur d’autres.
[1] Un turbo est un instrument de placement coté en bourse qui vous donne la possibilité, grâce à un effet de levier, de profiter plus rapidement des hausses et des baisses de cours. En raison du levier, un placement en turbos est plus risqué qu'un investissement direct dans la valeur sous-jacente. Si le cours de la valeur sous-jacente atteint ou dépasse le niveau d’arrêt, le turbo est automatiquement liquidé et la valeur résiduelle est remboursée à l'investisseur. Dans ce cas, vous pouvez perdre l'intégralité de votre investissement. Si la valeur sous-jacente est cotée dans une devise étrangère, le cours du turbo peut être influencé négativement par les effets liés au taux de change.
6 commentaires:
En terminal ES, notre professeure d'économie nous avait initié à la bourse via un partenariat avec une banque de proximité pour faire des simulations de portefeuille durant une année complète. Expérience intéressante qui m'avait vu faire un profit de l'ordre de 12%, ce qui était respectable à l'époque et la deuxième meilleur perf de la classe. C'était intelligent et intéressant car cela nous forçait à lire la presse économique. Depuis lors, et fort de cette expérience, jamais plus je n'ai remis un centime en bourse, y compris via de l'épargne d'entreprise. En effet, à l'époque déjà, le comble de l'enrichissement c'était de prévoir une annonce de plan de licenciement massif. Là, c'était le pactole assuré. Même pour jouer, cela me mettait très mal à l'aise. Et mon père avait très bien résumé la bourse : le jour ou tu seras licencié, tu seras plus content de voir tes actions augmentées ou triste d'avoir perdu ton emploi et ton salaire qui te fait vivre ? Et quid de tes collègues et de leur famille ?
La seule voie pour gagner de l'argent imposé à la source en 2010 est les courses de chevaux.
Elle se conforme à cet égard à la jurisprudence du Conseil d'Etat, lequel a jugé, par exemple, que les gains provenant de paris sur les courses de chevaux ne tombaient pas dans le champ d'application de l'article 92 du CGI.
Article intéressant d'un néophyte qui a du mal à se débarrasser de ses préjugés, et en particulier de la différence " gros" petits" favorisés ou non.
Je peux vous assurer que les conseils boursiers "chers" ne sont pas meilleurs que les autres: il sont seulement plus complets. Mais imaginez vous qu'à la même seconde, des milliers d'investisseurs lisent les mêmes conseils, futés ou non... à priori ils devraient avoir la même réaction: le tuyau est donc crevé dès sa parution.
Cela demande beaucoup de temps et vous levez là également une inégalité. Mais non! Placer en Bourse est un vrai travail qui demande du temps. Les gains ne sont pas ceux d'une machine à sous.
Vous soulignez que la Bourse est à somme nulle: un gagnant= un perdant. Mais contrairement à ce que vous affirmez, les perdants ne sont pas forcément les petits... et dans tous les cas les pertes( et les gains) sont à la mesure du risque pris: avec mille euros on ne craint pas grand chose... au dessous de 10.000€, impossible de faire du bon travail.
Dernière chose: je conseillerais au petit porteur d'investir sa mise à 80% sur un ou des trackers bien choisis, et de s'"amuser" avec les 20% restant. ( Les trackers des pays émergents font actuellement des gains importants, notamment le Brésil.)
Petite remarque: il serait sympa d'utiliser votre correcteur d'orthographe...
Merci pour cet article.
Juste pour info, quel est ce courtier ?
j'ai investi 100*2 chez btrader.com qui est devenu iforex mais, que de l'arnaque rien à y gagner.
Pour moi, ancien étudiant en Ecole de commerce, la spéculation est le cancer de l'économie. Les warrants et compagnies, c'est fait pour faire de l'agent avec de l'argent.
Mais l'argent, c'est pas du blé qui poussent et se multiplie. C'est le travail, la Valeur ajouté qui crée la richesse SAINE.
"L’utilité de la bourse est évidente pour les entreprises qui souhaitent lever de fonds pour investir et se développer, mais comment la bourse aide ces entreprises lorsqu’elles ont déjà levé ces fond ? La bourse, finalement, est-elle morale sachant que la loi des dividendes met une forte pression sur les entreprises leur demandant des rendements théoriquement impossibles sauf à licencier et délocaliser ? N’y a-t-il pas d’autres alternatives au système boursier ? " ... tout est dit !!
Pierre me fait rire avec ces conseils de boursier décomplexé. Une information, n'est-elle pas plus fiable si elle est plus complète ? Placer en bourse est un passe-temps pour personne n'ayant pas besoin de leur argent mais en voulant quand même +... Y'a les casinos aussi pour ca, et ca créer des emplois au lieu d'en détruire avec la Bourse.
Enfin bon, le plus grave reste qu'une bonne partie du système des pensions UK&US fonctionne avec ces pdts financiers...
45% du CAC40 est détenu par ces systèmes de pension.
l'économie marche sur la tête... , les dettes ne sont pas infinies ! Tout repose sur la dette des Etats... (FED & BCE)
Je regrette une chose : que la crise de 2008-2009 n'est pas été + forte encore, pour qu'on prenne de VRAIEs mesures de régulations. Ca va devenir de plus en plus vital.
Arnaud Degardin
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